Partir étudier
 

Avant ou après le bac, deux scénarios se distinguent :

  • Partir étudier dans le cadre d’un partenariat / programme d’échange.

La mobilité est alors encadrée par une convention conclue entre l’établissement d'envoi en France et l’établissement d’accueil à l’étranger. C’est le scénario le plus simple (démarches administratives facilitées, éligibilité à la plupart des aides, mobilité reconnue dans le diplôme français, frais d’inscription uniquement en France…), mais le choix des destinations et la durée de séjour sont plus restreints. Les programmes Erasmus+ (avant et post-bac) et les dispositifs franco-allemands "Brigitte Sauzay" et "Voltaire" de l’OFAJ (infrabac) répondent, par exemple, à ce cadre de mobilité.

  • Partir étudier en solo / s’inscrire spontanément à l’étranger.

Partir seul permet une grande liberté dans le choix des destinations, des établissements et des formations. Tu peux tout à fait préparer l’intégralité du diplôme visé à l’étranger. Cependant, ce type de mobilité demande d’effectuer soi-même toutes les démarches : trouver l'établissement, s’inscrire, payer les frais d’inscription (souvent plus élevés qu’en France)... Il existe aussi peu d'aides financières pour ce type de mobilité.

Plus d’informations sur le site de Euroguidance France.

Tout dépend si ta mobilité est encadrée par ton établissement français ou si tu t’inscris spontanément dans l’établissement étranger de ton choix. Cela dépend aussi de ton niveau d’études et du type de diplôme préparé :

  • Dans le cadre d’un partenariat / programme d’échanges : ta mobilité à l’étranger est reconnue dans ton diplôme français (avant ou après le bac).
  • Hors partenariat / inscription spontanée : Tu prépares dans ce cas le diplôme du pays d’accueil : tu devras donc t’assurer des modalités de reconnaissance en France des enseignements suivis à l’étranger à ton retour.
  1. Avant le bac, un séjour effectué hors partenariat avec ton établissement scolaire français entraînera la plupart du temps une parenthèse dans ta scolarité (voir les conditions de reprise auprès de ton chef d’établissement).

  2. Après le bac, le système européen Licence-Master-Doctorat (LMD) et l’instauration des crédits ECTS facilitent la reconnaissance des enseignements et des diplômes entre universités européennes. Si tu reviens d’un pays hors Europe, et si aucun accord bilatéral n’est en vigueur, une procédure plus poussée de reconnaissance de tes diplômes pourra être exigée.

Aussi, les conditions d’exercice de certains métiers (et donc les compétences nécessaires pour exercer) varient d’un pays à l’autre. Par exemple, si tu souhaites revenir en France avec ton diplôme étranger, certaines professions sont dites « réglementées » et nécessitent l’analyse des enseignements suivis à l’étranger par les autorités françaises compétentes pour pouvoir exercer. Le réseau ENIC-NARIC peut t’aider dans les démarches à suivre.

Le budget à prévoir dépend de plusieurs facteurs : le niveau de vie sur place, le fait de partir dans le cadre d’un programme d’échange ou à titre individuel, les frais d’inscription dans le pays d’accueil, les bourses mobilisables...

Pour l’enseignement supérieur, les aides financières sont beaucoup plus nombreuses quand un séjour d’études est effectué dans le cadre d’un partenariat avec son établissement français (bourse Erasmus+, aide à la mobilité internationale pour les boursiers, aides des collectivités territoriales…). Si tu pars étudier à titre individuel, et malgré les frais d’inscription souvent plus élevés à l’étranger, peu d’aides existent ou ciblent en général certains niveaux d’études, pays ou domaine d’études.

Pour un départ avant le bac, les programmes "Brigitte Sauzay" et "Voltaire" de l’OFAJ, ainsi que des bourses de mobilité pour certains lycées français font partie des prises en charge les plus abouties.  

Plus d’informations sur le site Euroguidance France.

Les possibilités de mobilité avant le bac sont beaucoup moins nombreuses que pour l’enseignement supérieur. En tant que mineur, la scolarité est obligatoire et tu prépares tes tous premiers diplômes (brevet et baccalauréat pour la France) : ce sont des étapes importantes ! A noter que l’éducation est aussi une compétence de chaque Etat, faisant que les systèmes éducatifs varient d’un pays à l’autre (voire d’une région à l’autre).

Le plus simple sera de partir dans le cadre d’un programme d’échanges avec ton établissement français (mobilité reconnue, aides possibles même si peu nombreuses). Hors partenariat, tu es plus libre dans ta mobilité (choix des destinations, durée…), mais tu devras sûrement faire une parenthèse dans ta scolarité et reprendre là tu t’es arrêté.e.

N’oublie pas le calendrier scolaire qui diffère entre l’hémisphère Nord et l’hémisphère Sud (dans certains pays, l’année scolaire commence début février)…

Dans près de 140 pays, de nombreux établissements d’enseignement français homologués par le Ministère de l’Education nationale permettent de suivre une scolarité similaire à celle de la France : il est ainsi possible de suivre les mêmes programmes qu’en France et donc de passer le brevet ou le baccalauréat français à l’étranger !

Attention, la scolarité dans ces établissements est payante. Néanmoins, des bourses de mobilité existent et permettent de financer une année de première ou terminale dans un des cinq lycées français partenaires (Barcelone, Madrid, Dublin, Munich et Vienne).

 

Pour bénéficier du programme Erasmus+ pour tes études, il est nécessaire de partir dans le cadre d’un partenariat / programme d’échanges avec ton établissement français d’origine. Dans ce cas, Erasmus+ permet aux élèves et étudiants de bénéficier d’une bourse ou d’une prise en charge pour :

  • Élèves du primaire, les collégiens et les lycéens : très majoritairement lors d’échanges scolaires, plus rarement pour des mobilités individuelles.
  • Étudiants de l’enseignement supérieur : de 3 à 12 mois de mobilité par cycle d’études, dès la 2ème année de Licence et jusqu’au Doctorat. Le montant de la bourse Erasmus+ varie selon ta destination, ton établissement d’origine et ton profil (personne en situation de handicap ou non).

La bourse Erasmus+ n’est pas effective si tu pars t’inscrire spontanément dans un établissement étranger.  

Pour plus d'informations, voir la section "Erasmus+" de la FAQ.

Oui. Il est notamment possible d’effectuer des séjours linguistiques pour améliorer son niveau de langues. En ce qui concerne les échanges franco-allemands, l’OFAJ propose de suivre des formations en animation interculturelle, des formations commerciales ou encore de passer le BAFA franco-allemand !

 

N'hésite pas à solliciter un rendez-vous auprès d'un conseiller So Mobilité pour t'accompagner dans ton projet à l'étranger.

Article mis à jour le 20/07/2023