Plusieurs possibilités de mobilité s'offrent à toi selon ton profil et ton parcours. Pour plus d’informations ou pour t’accompagner dans ton projet, n’hésite pas à prendre rendez-vous auprès d’un conseiller So Mobilité !

Je suis mineur.e

 

Même si les possibilités d’études à l’étranger sont plus nombreuses après le baccalauréat, tu peux tout de même suivre tout ou partie de ta scolarité à l’étranger :

  • Via une scolarité à la française à l’étranger : la France compte un vaste réseau d’établissements français dans le monde où il sera possible de te préparer pour le brevet ou le baccalauréat français. Attention, les frais d’inscription peuvent être élevés. Pour cela, le Ministère de l’Education nationale offre quelques bourses de mobilité pour financer une année de première ou de terminale dans 5 lycées français partenaires en Europe (Dublin, Munich, Vienne, Barcelone, Madrid).
  • Dans le cadre d’un programme / partenariat avec l’Education nationale : ce type de mobilité est le plus simple, mais le choix des destinations et la durée de mobilité sont plus restreints. Ton séjour à l’étranger est reconnu et intégré dans ton cursus scolaire en France. Les dispositifs “Brigitte Sauzay” et “Voltaire” de l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) sont les plus aboutis et te permettent de passer 3 à 6 mois en Allemagne, en réciprocité avec un correspondant. Le programme Erasmus+ peut également octroyer des bourses aux élèves pour des mobilités individuelles. Enfin, les établissements français et/ou les académies peuvent proposer d’autres types de mobilités en partenariat avec des établissements étrangers.
  • Depuis la rentrée 2022, il existe même une nouvelle mention "mobilité européenne et internationale" au baccalauréat, permettant aux élèves en fin de seconde ou en début de première d'effectuer un séjour de minimum 4 semaines dans un établissement partenaire étranger (à condition que l'établissement français soit accrédité par le programme Erasmus+ ou l'OFAJ).
  • Hors partenariat avec l’Education nationale : tu es plus libre dans ta mobilité (choix des destinations, durée…), mais tu devras faire une parenthèse dans ta scolarité et reprendre là tu t’es arrêté.e s’il n’y a pas d’accord entre établissements (année sabbatique). Renseigne-toi dans ce cas auprès de ton chef d’établissement sur les conditions de départ et de reprise d'études à ton retour en France. De nombreux organismes privés proposent des séjours scolaires à l’étranger qui s'avèrent assez coûteux. 
  • Autres possibilités : l’OFAJ propose aussi des certifications pour devenir animateurs.trices inerculturel.les pour des rencontres de jeunes ou pour passer le BAFA franco-allemand !

Plus d’informations sur le site Euroguidance France, sur la rubrique "Partir étudier" de So Mobilité ou dans le Guide "Destination Europe et un peu plus loin" (rubrique "Faire ses études"). 

Si tu souhaites effectuer un stage à l’étranger pendant ta scolarité, des aides existent pour financer une partie de ton voyage (bourse Erasmus+ si ton établissement est accrédité, aide régionale, bourses locales…). Hors formation, l’OFAJ propose d’effectuer un stage de minimum 4 semaines dans une ville ou région jumelée.

Il est possible de travailler ou d’avoir un petit job à l’étranger à partir de 16 ans, mais en pratique, il y a plus d’opportunités à partir de 18 ans. Dans certains pays, tu pourras partir au pair à partir de 17 ans pour t'occuper des enfants au sein d’une famille. L’OFAJ permet aussi aux jeunes dès 16 ans de travailler de 2 à 4 semaines dans une ville ou une région jumelée en Allemagne.

Pour avoir d’autres pistes de recherche, consulte vite le Guide “Destination Europe et plus loin”.

En tant que mineur, tu as la possibilité de partir en vacances ou de faire un séjour linguistique à l’étranger. Si tu souhaites te mettre dans la peau d’un explorateur, la Bourse Zellidja attribue aux jeunes de 16 à 20 ans une bourse pour un voyage d’un mois minimum sur le sujet d’études et le pays de leur choix.

Dans certains pays, les jeunes à partir de 16 ans peuvent participer à des chantiers internationaux de bénévoles. Ces séjours durent en moyenne 2 à 3 semaines et les participants œuvrent à une mission collective, comme par exemple la restauration d’un bâtiment historique, le balisage de sentiers de découverte, l’aide à la mise en place d’un festival… Par ailleurs, même s’il y a plus d’opportunités à partir de 18 ans, les jeunes dès 16 ans peuvent participer à certaines missions de Service Civique à l’international, à condition d’avoir une autorisation parentale.

Les “Echanges de jeunes” du  programme Erasmus+ permettent aux jeunes entre 13 et 30 ans de participer, en dehors du cadre scolaire, à des rencontres thématiques de 1 à 3 semaines. L’OFAJ propose également de financer des rencontres de jeunes français et allemands (voire même avec un autre pays).

Les collectivités locales (communes, départements, régions) et intercommunalités (communautés de communes, agglomérations…) peuvent soutenir des projets oeuvrant à l’étranger. N’hésite pas à les contacter ! 

 

Je suis étudiant.e

De plus en plus d’étudiant.e.s partent à l’étranger pour valoriser leur CV et vivre une expérience unique : pourquoi pas toi ? En tant qu’étudiant.e, tu as de nombreuses opportunités pour partir à l’étranger, que ce soit pour les études ou pour un stage dans le cadre de ta formation.

Les possibilités d’études à l’étranger sont plus nombreuses pour le postbac qu’avant le baccalauréat. Tu pourras y suivre tout ou partie de ton cursus à l’étranger. 

S’il est plus simple de partir étudier à l’étranger dans le cadre d’un partenariat ou d’un programme d’échange avec ton établissement français, il est aussi possible de commencer ou de poursuivre tes études à l’étranger sans être inscrit.e en France : 

  • Partir avec un programme d’échange / partenariat : partir en mobilité dans un établissement étranger partenaire de ton établissement français offre plus de facilités (frais d’inscription uniquement en France, éligibilité à la majorité des aides françaises, reconnaissance de la mobilité…), même si les destinations et les durées d’études à l’étranger sont plus restreintes. De nombreuses écoles et universités ont signé des accords de partenariat avec des établissements étrangers et participent à des programmes d’échanges, tels que le célèbre programme Erasmus+. Avec ce programme, tu peux étudier jusqu'à un an par cycle d’études (licence, master, doctorat) dans une autre université européenne ou en dehors de l’Europe et recevoir une bourse Erasmus+. 
  • Partir en solo : Tu peux également partir étudier à titre individuel, c'est-à-dire sans programme d’échange, ni partenariat avec ton université française. S’inscrire de manière autonome dans un établissement à l’étranger permet une grande liberté dans le choix des destinations, des formations et de la durée d’études. Il te faudra néanmoins effectuer toi-même toutes les démarches administratives nécessaires et payer des frais d’inscription. Peu d’aides françaises existent pour ce type de mobilité.

Partir en stage à l'étranger est l'un des projets les plus enrichissants, car cela permet d’avoir une expérience de terrain au sein d’une structure étrangère. Si tu souhaites faire un stage à l’étranger pendant ta formation, des aides financières existent (bourse Erasmus+, aide à la mobilité pour les boursiers, aide régionale, bourses locales…). Tu peux également effectuer un stage à l'étranger à titre individuel dans de nombreux pays. A noter que le statut de stagiaire n’est pas harmonisé en Europe et dans le monde et que tu devras effectuer ton stage selon la législation de ton pays d’accueil.


Pour en savoir plus, tu peux consulter la rubrique "Partir étudier" de So Mobilité.

Je suis en césure

Que ce soit après le baccalauréat ou pendant tes études, tu peux désormais prendre officiellement une année de césure et bénéficier de tous les avantages qu’offre son cadre légal. L'année de césure, par nature facultative, permet aux étudiants de suspendre leur formation pendant une année universitaire maximum, afin de vivre une expérience professionnelle ou personnelle utile à leur parcours, même à l’étranger ! Tu pourras par exemple faire un volontariat dans le cadre du Corps européen de solidarité, un service civique à l’étranger, un VSI, un VIE-VIA, travailler ou encore suivre une autre formation que ton cursus initial. 

Les + de l’année de césure : tu bénéficieras toujours de ton statut étudiant, une place te sera réservée dans la formation souhaitée à ton retour en France et ta césure pourra être valorisée. 

Pour bénéficier de l’année de césure, il est nécessaire d’en faire la demande auprès de ton établissement d’enseignement supérieur français, qui te l’accordera ou non en fonction des critères qu’il aura déterminés.

A savoir : il est tout à fait possible de partir une année à l’étranger sans passer par le cadre de l’année de césure : c’est ce qu’on appelle l’année sabbatique. Cela offre moins d’avantages, mais tu as moins de démarches à effectuer.

Je suis stagiaire

La notion de stage et le statut du stagiaire varient selon les pays. En France, le stage est souvent intégré à une formation, une convention de stage doit être signée et le stagiaire perçoit une gratification au-delà de 2 mois. A l’étranger, il est parfois assimilé à une courte période de travail ou les stagiaires ne sont pas indemnisés. Dans tous les cas, un stage à l’étranger sera effectué selon la législation du pays d’accueil (gratification, horaires de travail…). 

Il est tout à fait possible d'effectuer un stage à l'étranger dans le cadre de ta formation ou en dehors de tes études. Dans l’une ou l’autre des situations, une convention de stage te sera délivrée par un organisme de formation (école, université, mission locale, Pôle Emploi…) et tu pourras prétendre à des aides et à un cadre sécurisé. 

Pendant les études, le programme Erasmus+ permet aux élèves et aux étudiants d’avoir une bourse de stage, que ce soit pour l’infrabac ou le postbac. La Région Nouvelle-Aquitaine et d’autres collectivités locales peuvent aussi octroyer des aides à la mobilité pour les stages à l’étranger. Par ailleurs, plusieurs dispositifs proposent aux jeunes de partir en stage à l’étranger en dehors de leurs études (le dispositif “OUAT” des missions locales, “Stage dans la ville jumelée” de l’OFAJ, le programme “Bagages” de la Région Nouvelle-Aquitaine…). 

Pour en savoir plus, tu peux consulter la rubrique “Partir en stage” de So Mobilité.

Je suis apprenti.e

La situation de l’apprentissage est très différente d’un pays à l’autre. Dans certains pays, notamment en Europe, l’apprentissage est très développé dans le système éducatif, tandis que dans d’autres, il est moins intégré dans les formations. 

En France, les apprentis peuvent aussi partir en mobilité à l’étranger pour étudier dans un centre de formation ou travailler dans une entreprise. Les CFA assurent l'accompagnement des apprentis dans le montage de leur dossier et l'obtention des financements. Le programme Erasmus+ propose notamment des mobilités courtes ou longues, ainsi que des bourses pour la mobilité des apprentis.

Je suis en situation de handicap

La mobilité internationale est accessible à tous ! Les programmes de mobilité œuvrent pour l’égalité des chances et la majorité propose des aides supplémentaires pour les personnes en situation de handicap pour partir en mobilité. Par exemple, le programme Erasmus + soutient la mobilité des personnes en situation de handicap par la prise en charge des coûts supplémentaires pour l’adaptation des conditions de vie sur place. 

Plus d'infos dans cette actu et ce guide.

Je suis demandeur d'emploi

Si tu es demandeur d’emploi, il te sera aussi possible de partir à l’étranger. Le programme Erasmus+ ou encore la Région Nouvelle-Aquitaine peuvent t’aider à effectuer un stage en Europe, tandis que EURES, le réseau européen des services de l’emploi, t’accompagnera pour trouver un emploi en Europe : tu y trouveras des fiches sur les marchés de l’emploi en Europe, ainsi qu’une banque d’offres de stages et d’emploi !

Pour en savoir plus, tu peux consulter les rubriques “Partir travailler” ou Partir en stage”.

J'ai plus de 30 ans

Si tu as plus de 30 ans et souhaites partir à l’étranger, quelques programmes sont encore possibles pour toi. Prends vite rendez-vous avec ton conseiller ou ta conseillère Pôle Emploi pour lui exposer ton projet de mobilité internationale et bénéficier de conseils personnalisés pour un emploi à l’étranger. Tu pourras consulter les services du réseau EURES pour un emploi en Europe notamment ou de Pôle Emploi International. Avec le programme Erasmus+, tu pourras aussi partir en stage pour acquérir de nouvelles compétences : et oui, Erasmus+, ce n’est pas que pour les moins de 30 ans !

Certaines destinations du Programme Vacances-Travail sont ouvertes jusqu’à 35 ans : regarde vite les destinations éligibles hors Europe et prépare ta candidature pour obtenir un visa simplifié pour y travailler ou faire road trip !

Article mis à jour le 15/03/2024